Sobria Ebrietas est né
en tant que side-project à mon groupe Absolutely Curtains, et est
devenu, après le split de ce dernier, permanent.
Dès le début, ce projet se voulait une recherche sur le son, sans
autre but précis que la création d'une atmosphère visuelle particulière
et le veux de générer une empreinte sonore sombre, puissante, et
envoûtante.
Au fil de quatre albums et de nombreuses collaborations durant 10
années, cette recherche s'est affirmée et épanouie pour créer un
soundscape unique, inclassable, mais toujours empreint de sa quête
originelle: l'amour du Son.
Sobria Ebrietas was born as a side-project to my former band Absolutely Curtains, and became permanent after its split.
From the outset, this project aimed at a research on sound,
without any other goal than the creation of a specific visual
feeling and the wish to generate a dark, powerful and captivating mark.
Following 4 albums and many collaborations spanning through 10
years, this search asserted itself and opened out to create a unique
and unclassable soundscape still true to its original quest: the love
of Sound

REVIEWS
blinded by the sun of the none
L'Ame Electrique -
Review by john cult
Derriere
Sobria Ebrietas se trouve Bertrand du groupe Absolutely Curtains. Le
francais propose ici une oeuvre tout a fait personnelle tres prenante
et qui favorise l'introspection. Il s'agit en fait d'une seule plage de
plus d'une heure (!) declinant, avec beaucoup de talents, des
atmospheres cold-industrielles apparentees a ce que pourraient faire
les Dots sans K-Spel, ou d'avantage aux productions du label americain
Ventricle.
Un travail tout en finesse qui
passe aussi par l'ambient et l'atmospherique dans lequel l'auteur
demontre d'emblee toutes ses qualites a menager les sons, a retenir
l(es) esprit(s) et a nous faire passer un tres tres agreable moment de
solitude.
loubianka
L'Ame Electrique -
Review by john cult
Bertrand
Barbier confirme ici tout le bien que l'on pouvait penser de son projet
solo en nous permettant de nous replonger dans les atmospheres glacees
de sobria ebrietas. Nous ne pouvons qu'inviter les amateurs
d'atmospherique de qualite ou superpositions mesurees de couches de
synthes et samples resonnent comme dans l'antre de la melancolie.
De
plus, contrairement a son premier opus qui ne comportait qu'une plage
unique, les compositions et donc les themes sont ici plus nombreux pour
un quasi album plus complet nous donnant un plus grand apercu du talent
de composition sur lequel s'appuient ce travail de titan depressif. Du
grand art.
de bene arte moriendi
Merje Lõhmus (a.k.a. Mad Sister) - GIAG - 2002
This
is the third production of Sobria Ebrietas. Their work is strange,
grim, mysterious: it sounds really close to a nightmarish soundtrack.
Some very gloomy scores and samples are handled, as to induce a morbid
suspense in the listener. From part to part the soundtrack is very soft
and floating, even if some experimental sound and frequency
manipulations break in from time to time to disturb the quietude of the
album. This album is recommended to whom that like improvisation and
freakadelic sounds.
Chain DLK - October 2002
Members
of the Third Brass Collective, Sobria Ebrietas walked the 3rd step in
their discography with "De Bene Arte Moriendi", an album that processes
a 360 degrees spectrum of sonics. I like that John Cult metaphors their
music's apparent chaos with a David Lynch movie. He's also right when
he says that it would perfectly fit as a soundtrack for one of his
movies. We are dealing with a convulsionary blend of dark-ambient and
industrial music and experimental-noise. Think Cold Meet Industry meets
Ant Zen meets Staalplaat/Soleilmoon. These guys love to sample stuff
(especially vocals and beats) and play it back slower. They are really
into slowing down voices and entire metal band's riffs (an aspect of
their production that, if I was them, I would further explore) complete
with drums and guitars, which is returned as a slow evil sombre
powerful industrial mayhem. They remind of quite a few different bands
for quite a few different reasons (Nada, Neubauten, Flugschaedel,
Neurosis and of course all the more or less anonymous
experimental-noise artists out there, just to mention a few...).
Unfortunately, if you take into account all nine songs of this record,
the focus is more on their experimental/noise/dark/ambient soul rather
than on the furious metal harshness that I like so much in this
project. In particular the opening song really steps into
industrial-metal territories a la Flugschaedel (if somebody remembers
this great German band they'll know exactly what I am talking about)
with Neubauten's Blixa's voice samples from one of their earlier
records (I believe "Haus der Le" or "Tabula Rasa"). Funny
to mention that the albums starts with the same sound it finishes with.
Yeah, I think you should check this record out when you get a chance
and listen to it at least once, 'cause it's very dynamic and full of
surprises, but definitely an interesting one. -Style/Influences: Moving
from dark experimental soundscapes to heavier cyber-core pieces.
-Comment: Noisy bombardments diving into chaotic and heavy endurable
parts. This is the 3rd demo of this project that will maybe please some
extreme noise-freaks!
ouroboros
Le Fantastique Mai 2004
Avec
un nom et une pochette pareille, on s'attend à une musique assez
sibylline, mystérieuse au sens ésotérique du terme. Issu du Third Brass
Collective, Sobria Ebrietas ne déçoit pas à cet égard: pianos éthérés
vite désaccordés mêlés de sons discordants et clochettes étranges, puis
retour à des accords de piano plaqués gravement et lentement, façon
suspension mélancolique (Track 1), violons lointains (Track 3) ou
arpèges délicats et rêveurs, magma sonore bouillonnant (Track 4),
chants ethniques (Track 7), bourdon de cathédrale désaffectée, et autre
bruissements et grouillements intrigants, Ourobros joue de sonorités à
tendances fantastiques et bizarrement désincarnées. On ne saurait trop
comparer cette musique, peut-être à Raison d'Être ou quelque production
de chez DTA Records.
John Cult on Ouroboros:
Parfait,
j'ai reçu et à première écoute (des quelques premières plages) je peux
réitérer mon avis concernanat le précédent : salaud, enflure c'est
bigrement bon, à te dégouter !!! Sans dec, j'ai vreaiment l'impression
que tu commences à maîtriser...Impateint d'être ce soir pour le
réécouter plus attentivement...
Servane on Ouroboros:
Quant
a ton tout nouveau-ne, et bien que dire d'autre que: du Grand Sobria
avec un grand G!!! Je n'ai malheureusement pas encore BIEN pris le
temps de l'ecouter (il faut etre dans l'humeur tout de meme!), mais ce
que j'ai entendu m'a souvent interpelee, surtout les super bruits de
violon distordu, et le fait que le son en general n'arretait pas de
virer a gauche a droite, surtout que c'est un son tres 'foetus', s'il
on peut dire, trs "womb", enveloppeur. Par contre, je m'attendais a y
trouver le morceau que j'avais tant aime a Carquef, et serait ce donc
pour le prochain...?En tout cas on reconnait bien LE style Sob, et les
bruits sont cool, donc bravo!
Axess Code - 26/04/04
Review by Dogme
Sobria
ebrietas est une formation franco-britannique sous la tutelle
fantasmagorique de bertrand barbier, un Français exilé en Angleterre
qui contribue à de multiples projets de compilations et qui en est déjà
à son quatrième essai sous le nom de sobria ebrietas. Curieusement rien
jusqu'à présent n'était parvenu jusqu'à nos oreilles axessdoniennes, et
c'est bien regrettable, car dès les premières écoutes, je ressens un
potentiel tout à fait remarquable, où se succèdent sans aucune
lassitude des morceaux ambients potentiellement très évocateurs allant
tous de cinq à dix minutes. Les ambiances s'installent avec une aisance
déconcertante dans votre espace vital et y développent tout de suite un
climat plein d'images et de frayeurs. David lynchpourrait se servir de
cet ouroboros pour tourner ses travellings vertigineux ou bien encore
pour les scènes de démences coutumières à chacune de ses réalisations.
De morceau en morceau, une chose ressort inexorablement sans aucune
alternative, toujours cette atmosphère où le point de non retour entre
la réalité et la folie est en passe d'être franchi. Bref l'écoute de ce
disque est une vrai expérience. Une présence de basse plus latente
aurait peut être rendu le résultat plus absorbant encore. Ou peut être
pas après tout qui sait.
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